On l’a vu, 30% des coraux sont condamnés tandis que 10% sont déjà morts.
Heureusement, des solutions existent pour protéger les récifs. Le mot d’ordre est le suivant : gestion durable des océans.
Les autorités prennent de plus en plus conscience de l’importance du corail pour la Terre. Des associations, telles que le WWF, les aident à adopter des mesures et à voter des lois respectant cet écosystème ainsi que l’environnement en général. Légiférer et interdire le dépôt des boues de dragage dans les zones récifales, limiter le développement des ports aux grands ports existants, établir un suivi des activités liées à la pêche et créer des zones interdites de pêche ne sont que quelques-unes de ces mesures.
La sensibilisation des acteurs locaux est également importante, tant auprès des pécheurs qu’auprès des agriculteurs. L’utilisation moindre d’engrais et de nitrates par ces derniers contribuerait par exemple à une amélioration de la qualité des eaux.
La création de zones protégées permet de donner un statut plus important à certains récifs. La Grande Barrière de corail australienne est par exemple inscrite sur la liste des patrimoines naturels de l’humanité de l’UNESCO.
Les avancées dans la recherche visant à mieux comprendre les coraux et tout ce qui leur est lié, tels que leurs prédateurs, servent à élaborer des solutions pour davantage les sauvegarder. Des scientifiques cherchent par exemple à faire pousser artificiellement du corail, et espèrent ainsi pouvoir le greffer et soigner les récifs malades.
Partout dans le monde, des actions sont d’ores et déjà mises en place afin de préserver le corail. Des actions auxquelles nous pouvons participer. Des missions d’éco-volontariat sont organisées par certaines associations, et proposent des ateliers « nettoyage de récifs ». D’autres organisations proposent d’adopter un corail, avec possibilité de lui donner un nom et d’aller le voir. Enfin, en Amérique, un salon funéraire a eu l’idée de proposer aux clients qui souhaiteraient être incinérés après leur mort, de convertir leurs cendres en socles, déposés au fond des océans afin de servir de support aux polypes, et, ainsi, de base à la création d’un nouveau récif.
Une plus grande information auprès du public est également nécessaire. Premièrement, car beaucoup de plongeurs ou de pêcheurs ne se rendent pas compte du mal qu’ils peuvent faire aux coraux. Et ensuite, comme pour chaque cause, plus le problème est connu, plus il trouve de soutien.
Les jeunes sont-ils informés et se sentent-ils concernés? Pour le savoir, nous avons réalisé un sondage auprès des élèves de Science-Po Lille et de l'école de commerce de Reims. Nous avons obtenu 29 réponses, voici les résultats.
Dans l’optique du développement durable, il est important que nous agissions, comme beaucoup le font déjà, afin de préserver nos récifs, cadeaux de la nature.
La protection des coraux














Les deux premiers diagrammes permettent d’avoir un aperçu de la population interrogée. Nous avons des étudiants de niveau d’études variées entre BAC+1 et BAC+5 et ayant effectué des BAC différents, avec une majorité de BAC économique et scientifique. Ces deux domaines sont justement touchés par la disparition des coraux.
Bien que 45% se trompent sur la nature du corail qui n’est ni une plante ni une algue, mais un animal, la majorité a conscience de son importance dans l’équilibre de la planète – 65,5% pensent que les coraux sont indispensables. Ils ont aussi conscience de la richesse de la biodiversité du milieu – 72,4% pensent à raison que 20 à 25% des espèces maritimes vivent dans les coraux et 20% répondent même ½ des espèces maritimes.
Grâce à ce graphique nous pouvons nous rendre compte que tous les participants ne connaissent pas les conséquences exactes qu’a la disparition des coraux. En effet, 65,5% pensent que les courants marins sont impactés, ce qui n’est pas le cas, tout comme la sismologie. Peu de personne ont pensé à la médecine ou encore au marché du travail et à la disparition de certaines îles.
Même s’ils ne connaissent pas les conséquences exactes, ils sont en tout cas réalistes sur la dégradation des coraux et en ont même une image encore plus catastrophique que la réalité actuelle, puisque 20% des coraux ont disparu depuis 1950.
Globalement les jeunes se sentent préoccupés par la disparition des coraux. 48% se disent prêt à faire des dons pour soutenir cette cause, bien qu’ils ne connaissent pas d’associations. Les jeunes d’aujourd’hui étant les adultes de demain, ces résultats nous offre l’espoir d’un avenir meilleur pour les coraux.